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52 logements sociaux, Clermont-Ferrand

Lieu :

Clermont-Ferrand (63)

Calendrier :

Concours 2015

Maîtrise d'ouvrage :

OPHIS du Puy-de-Dôme

Budget :

4 700 000 euros HT

Surface :

5 390 m²

Equipe maîtrise d'oeuvre :

FY (structure)
AES (fluides)
CS2N (économie)
AGNA (acoustique)
Géoval (VRD)

Quartier Léonardoux

LEO - PM - localisation

À la sortie de Clermont-Ferrand, le quartier Léonardoux est marqué par un tissu résidentiel peu dense très apprécié de ses habitants. Toutefois, ce modèle d’urbanisation est peu adapté aux besoins en logements d’une métropole, en particulier lorsqu’il s’agit des dernières emprises proches du centre-ville, bien desservies par les transports en commun.

Au pied du Couël, le site du projet est bordé au Sud par un boulevard urbain très fréquenté et au Nord par un habitat pavillonnaire diffus.

Afin de préserver au mieux les qualités résidentielles du quartier tout en répondant aux enjeux de densité, le projet propose de repartir les logements autour de cinq cours bâties réparties sur la longueur de la parcelle.

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Le projet propose une réinterprétation des typologies architecturales de Faubourgs telles qu’elles existent en frange de l’hyper-centre clermontois  (Les Salins, les Bughes, Oradou-Lafayette, etc.) faisant coexister des petites maisons avec étages, des villas de rapport, des petits collectifs, des jardins clos de murs…

Les logements profitent d’une mise à distance du boulevard Bingen en s’appuyant sur un dispositif architectural de protection des logements qui exploite la typologie des cours fermées.

Au RDC de chacune des cinq cours, un socle épais en blocs de béton préfabriqués et bouchardés forme des enclos résidentiels et constitue une barrière acoustique efficace pour les jardins intérieurs. Ces murs intègrent dans leur épaisseur l’ensemble des espaces servant les logements : seuil, cave, locaux vélos, cabanes de jardin…  à l’intérieur des enclos, le projet reproduit une ambiance plus domestique, à l’image d’un jardin de ville autour de quelques arbres et arbustes fruitiers à faible développement. Ces cours rassemblent les jardins privatifs des logements en RDC ainsi que des jardins partagés, tous équipés de barbecues, de potagers ou de cabanes de jardins.

En jouant sur la position et l’orientation de ces clos résidentiels, le projet installe une diversité de relations avec la rue, faite de légers reculs, d’alignements, de variations de hauteur, d’ouvertures vers le fond de parcelle.

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